L’urgence climatique impose un changement de paradigme rapide dans nos pratiques. Cela signifie que chaque foyer doit nécessairement revoir ses propres habitudes pour tenter de vivre de manière plus durable, mais aussi et surtout que les politiques publiques donnent une impulsion décisive et que les industriels suivent le mouvement. Et la question de la mobilité, notamment le fait de privilégier tout moyen de transport respectueux de l’environnement, est assurément prioritaire. Comment se positionner sur la place de la voiturette électrique ? Réponses.
La mobilité verte, un enjeu majeur
Depuis que le GIEC apporte régulièrement son expertise sur l’évolution du climat, le point de vue de l’opinion publique a drastiquement changé sur la question écologique. On ne sait si ce sont les nombreuses canicules, la montée des eaux constatée sur les côtes de nombreux endroits dans le monde ou bien l’augmentation de la fréquence des événements climatiques violents qui sont en cause, mais ce qui est sûr c’est qu’il désormais urgent de transformer en profondeur nos habitudes.
Si l’alimentation, les comportements d’achat ou la gestion des déchets sont régulièrement cités comme des aspects à améliorer, c’est plus encore la question du déplacement des personnes et des marchandises qui doit être complètement revue. La voiture est notamment souvent pointée du doigt comme un générateur parmi les plus importants de gaz à effet de serre.
Pourquoi la voiturette électrique est un moyen de transport respectueux de l’environnement ?
En ville, il suffit de se balader sur les artères principales aux heures de pointe pour constater à quel point l’air est difficilement respirable. Les gaz d’échappement sont évidemment la cause la plus évidente à cette situation. Pour les moyens et courts déplacements, remplacer les voitures à moteur thermique par des voiturettes électriques permettrait donc d’augmenter considérablement la qualité de vie dans les grandes villes, car ce moyen de déplacement est avant tout propre, mais aussi silencieux.
Grâce à l’évolution des technologies utilisées dans l’industrie des transports, comme celles concernant la réduction des émissions de polluants, le moteur électrique ou le revêtement polymère, la voiturette électrique semble constituer une alternative viable.
En effet, un revêtement polymère est une très fine couche de polymère, principalement organique, mais qui peut également contenir des particules de céramique ou de métal, qui est appliquée sur un support plat ou irrégulier. Pour améliorer l’efficacité des composants et prolonger nettement la durée de vie des voiturettes électriques, les fabricants appliquent ces revêtements polymères sur les différents composants des voiturettes afin d’améliorer nettement la fonctionnalité ou l’esthétique, et donc les performances. Non seulement pour les suspensions, les amortisseurs, les systèmes de direction, mais aussi les systèmes de freinage et pédaliers. Ces voiturettes électriques, notamment grâce à ces revêtements polymères qui permettent une plus grande durabilité, constituent donc une solution intéressante, car plus respectueuse de l’environnement.
Mais par ailleurs, il faut bien comprendre que les voiturettes électriques, parfois appelées les golfettes, ne sont qu’un aspect de la mobilité verte. Les constructeurs sont déjà prêts à fournir les véhicules, mais les pouvoirs publics doivent également prendre le problème à leur compte en intégrant ce moyen de transport respectueux de l’environnement dans une stratégie plus large, permettant aux citadins de venir travailler en réduisant leur impact carbone et le bilan de leurs émissions.
La fée électricité au service de la croissance verte
En effet, si la voiturette électrique est parfaitement adaptée aux besoins des citadins, ceux-ci doivent aussi pouvoir jouir d’un réseau de transports en commun sûr et efficace. Le métro doit être repensé pour accueillir tous les usagers, les bus doivent eux aussi faire peau neuve et se mettre au vert en roulant à l’éthanol ou au gaz par exemple. Enfin, les individus doivent aussi pouvoir utiliser les trottinettes et autres vélos électriques facilement pour faire le fameux dernier kilomètre jusqu’à leur domicile ou leur travail.
Pour produire, alimenter et entretenir tout ce réseau, il faudra bien sûr penser une production d’énergie à la fois sûre pour les habitants et durable pour l’environnement sans sacrifier à l’efficacité du système. En outre, la production de nouveaux matériaux et la recherche de nouvelles solutions techniques doit être portée par les décideurs. Car il n’est plus temps de relativiser et prendre du recul. Le constat est déjà alarmant et il faut agir.