Mos Burger, chaine de restauration rapide concurrente de McDonalds au Japon encourage (financièrement) les clients qui souhaitent acheter les produits de leur gamme écologique. Green washing ?
Team Minus 6%, mouvement national pour la promotion de la lutte contre le réchauffement climatique a édité une carte « challenger écologique ». Le principe, vous listez les actions écolo que vous faites, au quotidien, et vous savez ainsi combien de CO2 vous « économisez ». Le slogan, ci-dessus enimage, 1 personne, 1 jour, 1 kg de CO2 en moins.
Cette carte donne le droit a des réductions dans les restaurants Mos Burger, 50 yens (30 centimes d’euro), uniquement sur les produits « écologiques ».
Mais ce que propose Mos Burger, ce sont des… hamburgers. Certains présentent, il est vrai, la particularité d’être composés de pâte de riz au lieu de pain. On trouve même des désserts à base de thé vert. Au dire des bloggers qui ont pu expérimenter Mos Burger, les quantités sont faibles, mais ce n’est pas ce qui importe, c’est bien entendu la compositions, la graisse de ce genre de nourriture.
Keziah propose un commentaire pertinent « Ecologique ou pas, en général, la nourriture proposée dans un fast-food, n’est pas ce qu’on pourrait conseiller de mieux pour la santé (acides gras saturés, cholestérol, lesquels sont bien souvent liés aux maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux) quoiqu’à la japonaise, faudrait voir…. Qu’est-ce qu’ils appellent par “des aliments bons, surs et sains dans une société éco-responsable” ? »
En résumé il est toujours bon d’inciter (même avec un argument financier) à se tourner vers le bio. Mais dans le cas présent, il demeure un vrai paradoxe. Green Washing !
Source : Bulletins Electroniques via Sous un cocotier
Néanmoins il ne faut pas confondre Bio et Ecolo : on peut avoir un comportement écologique au sens de limiter les emissions de CO2, mais pas un mode de vie et de santé naturopathique.
La question n’est donc pas tant, pour ces hamburgers, de savoir s’ils sont riches en graisse, mais s’ils sont constitués d’ingrédients bio, s’ils sont vendus avec autant d’emballages que les autres, s’il les matières premières viennent de loin, etc…
Le commentaire d’Anne-Charlotte est pertinent, il n’est pas question de manger mieux, hélas.
Et je fais parti de ceux qui pensent qu’on ne peut pas forcer les gens à être écolo ou à manger bio (personnellement je trouve que l’industrie bio à des progrès à faire).
Un peu comme la salade au macdo, c’est quand même mieux que de prendre un burger non?
Oui c’est mieux et je suis le premier à le faire, mais ce que j’essaye de pointer ici c’est justement ce mélange (je m’y pers moi même) entre vert-écolo-bio-durable. Les termes, les néologismes se côtoient sans que leur sens ne soit réellement assimilé.
Mon article, en le relisant, est à vrai dire assez « imprécis » sur les termes bio-écolo.
On se la fait quand cette salade au McDo ?
ben, euh… des graines germées lors du prochain pique-nique végé de so-anna, ça te dit ???