Le cancer de la prostate est la maladie la plus fréquente chez les hommes avec environ 50 000 nouveaux cas chaque année. L’âge et la génétique sont des facteurs de risque. Mais des études antérieures ont également montré que de mauvaises habitudes alimentaires augmentent le risque de contracter la maladie. En revanche, certains aliments sont protecteurs. Ils participent à la prévention, mais limitent également sa progression et le risque de récidive. Une étude récente montre également qu’aux stades précoces, les hommes atteints peuvent limiter la croissance de ce cancer en adoptant une alimentation de type méditerranéen. Zoom sur six d’entre eux.
Le soja
Cette fève que l’on retrouve sous forme de tofu, de lait, de farine… cumule de nombreux avantages. Il est riche en fibres, en vitamines B, en minéraux et en protéines. « C’est clairement un aliment intéressant d’un point de vue nutritionnel, surtout si l’on souhaite réduire la consommation de viande, car c’est l’une des plantes les plus riches au monde. Protéines », souligne Nathalie Majcher, nutritionniste dans nos colonnes. De plus, il contient des isoflavones, des phytoœstrogènes qui peuvent réduire l’activité de la testostérone (stimuler la croissance du cancer de la prostate) et avoir des effets anti-inflammatoires bénéfiques.
Les légumes crucifères
Les personnes qui consomment régulièrement du chou (sous toutes ses formes : chou-fleur, brocoli, chou de Bruxelles, etc.) comprennent tout : il protège contre les maladies cardiovasculaires, la démence et les risques de cancer du courrier, notamment de la prostate. Quelle est la meilleure façon de cuisiner pour bénéficier de leurs molécules anticancéreuses ? Cuisson à la vapeur, à la vapeur ou à la poêle avec un temps de cuisson court. Évitez la cuisson dans l’eau.
L’ail
Selon de nombreuses études, la consommation quotidienne d’allium contribue à une baisse du taux de PSA (une protéine produite par la glande, un taux surveillé pour détecter ou surveiller le cancer de la prostate) et du risque de cancer. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de manger 2 à 3 gousses d’ail par semaine, cette épice ne doit donc pas être dépouillée, qu’elle soit crue ou cuite (préalablement hachée ou coupée).
Tomates cuites
Selon des études, le lycopène qu’il contient (comme d’autres fruits comme la pastèque, le poivron rouge, le pamplemousse, etc.) protégera du risque de développer un cancer de la prostate. Sa consommation quotidienne est également intéressante en cas de cancer : le lycopène ralentit sa progression. De plus, cela réduira également le volume de la prostate et abaissera le « score » de l’IPSS, un outil pour dépister et surveiller les symptômes associés à une hypertrophie de la prostate. On mange des tomates de préférence cuites à la vapeur si on les fait cuire, mais on n’hésite pas à multiplier leur présence dans l’assiette sous n’importe quelle forme (tomates, sauces, jus…).
Huile de poisson et huile végétale
Les oméga-3 sont présents dans les poissons gras (comme le saumon, la sardine, le thon…), certaines huiles végétales (noix, graines de lin, graines de chia…) et bien sûr l’huile de foie de morue réduit la production de molécules cancérigènes, favorise la mort des cellules cancéreuses et les rend incapables de métastases. Bref, contre le cancer, ils sont tous bons.
Les boissons
Les effets anticancéreux du jus de grenade (qui ont de nombreux bienfaits pour la santé des personnes âgées) ont été prouvés par de nombreuses études, grâce à la forte teneur en polyphénols, qui ont de puissants effets antioxydants. Consommation recommandée : un verre par jour. Autre boisson à appliquer au quotidien : le thé vert éternel, car il est riche en catéchines, un antioxydant qui ralentit également la croissance et le développement des tumeurs.