Certaines maladies dégénérescentes du cerveau (notamment la maladie de Parkinson) pourraient être évitées par la consommation d’aliments riches en polyphénols. On trouve cet anti-oxydant, notamment dans les raisins, le thé, l’oignon, la pomme et le ginkgo Boliba.
Une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a voulu démontrer que croit l’action antioxydante du resvératrol et de la quercétine (antioxydants de la famille des polyphénols)pouvaient prévenir la dégénérescence et la mort des neurones, comme cela se produit chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
« Les essais que nous avons menés sur des souris parkinsoniennes ont confirmé ce que nous avions observé lors de nos essais sur des neurones en culture », explique Maria-Grazia Martinoli, directrice du groupe de recherche en neurobiologie cellulaire à UQTR.
Il est cependant encore trop tôt pour parler d’une application chez l’humain. Mais le groupe de recherche en neurobiologie cellulaire espère pouvoir bientôt annoncer de bonnes nouvelles à propos d’« une stratégie préventive, une thérapie complémentaire pour améliorer la qualité de vie des patients ».