Alors que les demandes de masques FFP2 explosent dans les pharmacies en raison de la progression du variant Omicron, sa généralisation n’a pas pour autant été actée. Dans cet article, nous vous proposons de faire le point sur les différents types de masques et de détailler leur utilisation.
Le masque FFP2
À l’origine, le masque FFP2 est conçu pour être utilisé dans les secteurs du médical et du bâtiment, afin de protéger contre l’inhalation des gouttelettes et des particules suspendues dans l’air. La protection respiration avec un masque FFP2 est donc accrue. Il fait partie de la catégorie des filtering facepiece et son numéro correspond à son efficacité en termes de filtration et qui est de 94 % pour ce modèle.
L’objectif de ce dispositif médical est de filtrer toutes les substances nocives, que leur origine soit chimique ou infectieuse. En comparaison au masque chirurgical, le FFP2 est plus rigide et certains modèles sont même équipés d’une valve améliorant le confort. Il est aussi moins agréable qu’un autre type de masque, sa résistance respiratoire étant plus importante, au point de parfois créer une sensation d’inconfort.
PORTER UN MASQUE FFP2
Tous les masques, le FFP2 compris, doivent recouvrir le nez, le menton et la bouche. Si vous souhaitez vous assurer de l’avoir bien positionné, l’INRS conseille de contrôler son étanchéité avec une feuille de plastique qui servira à recouvrir la surface filtrante. Lors de l’inspiration, le masque devra s’écraser un peu sur le visage. N’oubliez pas qu’à partir du moment où vous baissez votre masque, il ne vous sert plus à rien. De même, ne le touchez pas à moins de l’enlever de manière définitive.
Le masque chirurgical, le plus répandu
Le masque chirurgical, largement répandu, est aussi plus simple à porter que le FFP2. Porté de façon quotidienne en milieu hospitalier, il est aussi obligatoire dans de nombreux lieux de France et du monde pour éviter la propagation de la Covid. Son efficacité est prouvée dans la lutte contre l’épidémie, à condition qu’il soit bien porté. Il permet de réduire des échanges de sécrétions et de réduire le taux de contamination par voie aérienne ou via les gouttelettes.
Contrairement au FFP2 qui peut être porté durant 8 heures, le masque chirurgical doit être changé toutes les 4 heures. Il faut aussi veiller à le jeter dès lors qu’il est mouillé ou souillé et prendre le temps de se laver les moins après.
Le masque en tissu, une alternative
Il est enfin possible de trouver sur le marché des masques en tissu. Lavable et réutilisable, il est plus économique que les masques précédents, mais peut aussi s’avérer moins efficace. Il s’agit avant tout d’un masque barrière qui peut tout de même aider à ralentir la propagation des virus.
Pour être efficace, le masque en tissu doit répondre à des normes. En France, l’Association française de normalisation accompagne d’ailleurs leur production en donnant des informations précises. Dans la même lignée, les tours de cou homologués se sont largement développés, notamment dans les stations de ski où le masque est obligatoire si l’on veut profiter du ski.