Enfin une bonne nouvelle du coté de l’écologie ! Selon l’Ademe, 47 % des véhicules vendus l’an passé dans l’hexagone appartiennent aux classes dites « vertes » – étiquettes A, B et C – émettant moins de 140 grammes de CO2 au kilomètre : c’est 5 points de mieux qu’en 2005 et une hausse de 18 points par rapport à 2002.
En 2006, ces voitures dites « propres » ont représenté près de la moitié des ventes totales de véhicules, selon le palmarès publié mardi 15 mai par l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe).
A l’inverse, les voitures énergivores des classes « rouges » E, F et G (161 à plus de 250 grammes de CO2/km) ne représentent plus qu’un quart du marché, en baisse de 7 points en cinq ans.
Adaptation tarifaire du marché ou conscience environnementale, qu’importe ! Puisque nous préférons majoritairement nos « maisons mobiles » aux transports en commun, réjouissons-nous qu’elles soient de plus en plus vertes !
Rappelons que l’étiquetage énergie des voitures, obligatoire depuis un an, concerne le neuf et l’occasion mis en circulation depuis le 1er juin 2004. Sept couleurs, du A vert foncé au G rouge, renseignent sur la consommation de carburant d’une automobile et les émissions de dioxyde de carbone (CO2) – un des principaux gaz à effet de serre responsables du changement climatique – qu’elle engendre.
Lu dans Le Monde