Prévisible le résultat de ce G8 qui se termine. Prévisible les décisions « faiblardes » des huit, qui ne se sont pas engagés sur un objectif chiffré.
Prise de conscience ?
L’événement, dont les journaux se font l’écho, c’est la prise de conscience des pays les plus pollueurs de la nécessité de réduire leurs émissions de CO2. George Bush serait dans la bonne voie. Nous nous posions déjà la question ici de savoir si ce changement d’attitude n’était pas une schizophrénie… Un temps volontaire pour mener les débats sur le réchauffement climatique, le président Américain est finalement là ou on l’attendait. Aucun chiffre, aucune référence à des années à prendre comme référence… comment peut-on se féliciter de cette absence de résultat…
« les pays du G8 prennent en compte sérieusement l’objectif de 50% » de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050″, voila ce que dit le communiqué. Prendre en compte sérieusement, un sérieusement qui me laisse un goût amer. Soit disant « arraché » par Nicolas Sarkozy, cela prouve bien la réticence du président Américain et le peu de sincérité et d’engagement qu’il accorde à ce mot.
Prendre en compte sérieusement, c’est un peu de la défiance, vous savez du genre « Oui oui je le ferais… » lancé d’un air évasif. On ne peut pas se satisfaire d’un « sérieusement ». La prochaine fois, on demandera à Bush de dire « Promis, juré… »