Si vieillir peut être source de grande joie dès lors que l’on a l’opportunité de voir s’épanouir sa famille et grandir ses petits-enfants, cela peut souvent être synonyme de grande détresse pour les personnes âgées. En effet, la fait de vieillir correspond souvent à une plus grande solitude, une moindre autonomie et une dépendance accrue envers les personnels de santé. Il en est de même lorsque l’on est placé dans une situation de handicap. Afin de soulager leur mal-être et sortir leurs proches de l’isolement, la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement a donné aux membres de la famille la possibilité de devenir aidant familial.
Qui sont les aidants familiaux ?
Si le terme d’ « aidant » était depuis longtemps utilisé pour qualifier une personne qui apportait un soutien à un proche en situation de dépendance de manière informelle, la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement et surtout son nouveau décret d’application vont venir lui donner une réelle consistance. Les presque dix millions d’aidants informels vous ainsi pouvoir bénéficier du statut d’aidant familial.
De très nombreux proches de personnes dépendantes ou handicapées peuvent désormais devenir aidant familial. Ces proches sont choisis par la personne dans une liste large où figurent le conjoint, le concubin, les ascendants ou les descendants ou les collatéraux. L’aidant familial exerce une activité d’aide en complément du travail d’un professionnel de l’aide à domicile. Découvrez ici comment devenir aidant familial si vous êtes vous-même susceptible d’accompagner un proche.
Comment devenir aidant familial ?
Pour devenir aidant familial, il faut donc remplir les conditions légales de proximité avec la personne , nécessiteuse. En revanche, dès lors que les conditions d’aide apportée et de proximité sont remplies, le proche est considéré par la loi, notamment par le Code de l’action sociale et de la famille, comme un aidant familial de fait. Il rejoint alors automatiquement le groupe de ces millions de Français qui accompagnent un proche.
Il convient de ne pas confondre le statut d’aidant familial avec celui de « proche aidant ». Ce dernier statut est en effet ouvert aux voisins et aux amis, mais ces deux modalités d’aide diffèrent sur plusieurs points et étapes clés. Notamment, l’opportunité de percevoir des dédommagements financiers ou des salaires en échange de son travail n’est pas encadrée de la même manière.
Les points clés pour obtenir un salaire en tant qu’aidant familial
Devenir aidant familial constitue sans contestation possible l’une des façons de vivre mieux pour les personnes en situation de dépendance. Mais il est encore possible pour l’aidant familial de renforcer son accompagnement en saisissant la possibilité de percevoir salaire ou dédommagement en échange de son travail. En effet, l’activité d’aidant familial est souvent limitée par le fait que l’aidant cumule cette aide avec un travail rémunéré à plein temps.
Le statut de salarié peut être obtenu par l’aidant familial s’il aide un proche bénéficiaire de l’aide aux personnes âgées ou un proche en situation de handicap percevant la prestation de compensation du handicap. Cette possibilité est fermée aux conjoints, concubins ou partenaires dans le cadre d’un PACS. La durée maximale de travail est alors fixée à 48h hebdomadaires. Les conditions d’un dédommagement étant légèrement différentes, il convient pour l’aidant familial de se renseigner sur tout site spécialisé en la matière.