Le développement durable compte de nombreux métiers qui gagnent en popularité. Certains d’entre eux pourtant passent totalement inaperçus si bien que les candidats ignorent jusqu’à leur existence. Voici 5 voies mal connues qui permettent de travailler dans le développement durable.
La voie universitaire
La voie royale pour travailler dans le secteur du développement durable est le cursus universitaire avec des diplômes bac +3 à bac +5. Ce sont généralement des licences ou des mastères scientifiques avec un socle commun d’apprentissage. Les formations en développement durable et les spécialisations peuvent être très nombreuses. Depuis l’ingénierie à l’économie-gestion en passant par l’urbanisme ou encore la santé, il n’y a que l’embarras du choix. La faculté permet de se réorienter sur d’autres filières en cas de besoin et facilite la poursuite des études jusqu’au MBA ou doctorat.
Le cursus long pour devenir expert
Faire de longues études (bac +5 à bac +8) en développement durable permet de devenir expert à travers une spécialisation. Les recherches en doctorat permettent d’accumuler une connaissance très approfondie du sujet. L’expert peut donc tenir des conférences ou devenir une référence incontournable en développement durable. Ce cursus permet de travailler dans tous les secteurs sans exception et notamment les grandes structures, les bureaux d’études et les cabinets de conseils. Autrement dit, l’expert du développement durable est aujourd’hui considéré comme un métier d’avenir.
Le cursus court pour être opérationnel en deux ans
Les BTS et les DUT spécialisés en développement durable forment des techniciens supérieurs qui sont immédiatement opérationnels. Il faut dire que ces formations courtes se focalisent surtout sur la pratique et la méthodologie que les étudiants ont l’occasion de mettre en œuvre dans le cadre d’une alternance en contrat d’apprentissage. Généralement, ces diplômés sont recrutés par des entreprises pour exercer dans le domaine de l’environnement, de la gestion et maîtrise de l’eau, des énergies renouvelables, de la gestion forestière, etc…. Cette option est envisageable pour une reconversion professionnelle rapide, car la formation est stable, mais diplômante et certifiante. L’avantage de la formation courte est que les établissements proposent de multiples options. On peut citer par exemple le BTS MSE (métiers des services à l’environnement), le DUT HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement), le BTS Fluides, énergies, domotiques ou encore le DUT Génie thermique et énergie.
Le double diplôme pour monter son entreprise
Le développement durable est une préoccupation constante de la société actuelle et les entreprises en sont parfaitement conscientes. De ce fait, créer une entreprise dans ce domaine peut se révéler très rentable. Les agences qui apportent leur expertise en matière de développement durable sont très demandées aux quatre coins du monde. Le cursus en double diplôme est donc recommandé aux profils d’étudiants qui ont déjà choisi leur spécialité, mais qui veulent s’ouvrir à toutes les opportunités dans différents secteurs d’activités y compris l’auto-entreprenariat. Un double diplôme Management et Environnement permet d’élargir ses horizons et de déboucher sur un projet de vie professionnelle correspondant à ses aspirations et ses rêves.
Une école d’ingénieurs pour une carrière internationale
Il est possible d’exercer dans le développement durable avec le titre d’ingénieur. Les ONG, les collectivités locales et les États sont en effet, toujours à la recherche d’ingénieurs capables de gérer des projets de développement durable à l’étranger et notamment dans les zones reculées, difficiles d’accès ou pauvres de la planète. C’est le cas par exemple de l’ingénieur agro-développement, l’ingénieur des énergies renouvelables, l’ingénieur en écotoxicologie, l’expert en génie thermique, etc…. Les grandes écoles d’ingénieurs proposent des mastères spécialisés qui permettent d’acquérir une double compétence sur un parcours de 5 ans. L’admission en école d’ingénieurs se fait toujours sur concours. Les bacheliers non scientifiques doivent donc suivre un an de cours préparatoires afin de passer le concours.