« Selon ces scientifiques de la NASA, les années sont dans l’ordre décroissant 2005, 1998, 2002, 2003 et 2006 depuis 1880. Un beau palmarès quand on sait également que onze des années où les températures ont été les plus élevées depuis les relevés météorologiques se situent dans les 12 dernières années !
D’autres climatologues qui étudient le changement climatique rangent également ces années comme parmi les plus chaudes, bien que l’ordre exact change en fonction des détails d’analyses. Les résultats diffèrent particulièrement dans les régions où les stations de mesures sont trop dispersées, et où les scientifiques emploient seulement des méthodes alternatives d’estimation des changements de températures. Les chercheurs de l’institut Goddard ont exploité les données de température des stations météorologiques terrestres, des mesures de température satellitaires de surface des mers connues depuis 1982 et des données prises sur les bateaux pour les années précédentes.
Un réchauffement qui s’accélère Alors que le GIEC nous a récemment annoncé une augmentation de température de près de 0,8°C depuis 1850, ces trente dernières années marquent clairement l’emballement du réchauffement puisqu’au cours des 30 dernières années, la température sur Terre a augmenté d’environ 0,6°C.
« 2007 est susceptible d’être encore plus chaude que 2006« , a déclaré James Hansen, directeur de la NASA GISS, « il est même possible qu’elle soit la plus chaude depuis la naissance de la période des mesures instrumentales« . En effet, un accroissement significatif des températures est probable cette année en raison de la formation d’El Niño dans l’océan pacifique tropical et en raison de la continuité de l’augmentation des concentrations en gaz à effet de serre.
La plupart des endroits du globe connaissent des augmentations de température depuis les dernières décennies et notamment aux latitudes élevées comme dans l’océan Arctique, en Alaska, en Sibérie et dans la péninsule Antarctique. Les océans se sont également, pour la plupart, réchauffés. Or, les climatologues nous assurent que ce réchauffement n’est pas dû aux îlots de chaleur urbain des grandes métropoles.
Notons enfin que les climatologues du GISS avaient déjà retenu l’ année civile 2005 comme étant la plus chaude du siècle au niveau de la température de surface moyenne annuelle globale. »
Enfin surtout… ne sortez pas vos climatiseurs !!! Autant éviter d’aggraver la situation….